Témoignage de Clément, 23 ans, professeur de français et latin
Cela peut paraître étrange, mais les JMJ, cela ne m’a jamais vraiment attiré et pourtant, suite à la proposition d’une amie de venir avec le diocèse de Valence, et parce que le coût était moindre, je me suis lancé dans l’aventure.
Les JMJ ont été pour moi l’occasion de rencontres :
1) d’amis lyonnais et montpelliérains
2) de jeunes de Saint Bonnet et Châteauneuf avec qui nous nous sommes liés d’amitié, mon groupe et moi
3) de personnes aux parcours de foi divers et variés, mais tous aussi enrichissants les uns que les autres
4) de locaux portugais (familles d’accueil, etc.) et d’une culture locale forte et belle
5) du pape (de loin, mais c’est déjà ça) !
Toutes ces rencontres que j’ai pu faire ont un point commun, LA rencontre de mes JMJ : Jésus.
1) présent dans tous ces moments de joie, de découverte partagés
2) présent dans les moments de souffrance, de faim, de fatigue, de peine
3) présent dans toute la beauté de cette culture portugaise, de ce pays qui nous a si chaleureusement accueilli
4) présent dans la création que j’ai eue l’occasion de contempler quasi quotidiennement à travers des levers ou des couchers de soleil dont l’éclat et la splendeur étaient sans égal
5) présent dans la confession, l’eucharistie, l’adoration, les temps de silence
Les JMJ ont été merveilleuses grâce à l’ambiance festive qui y a régné, mais aussi grâce à la présence de Dieu toujours aussi inattendue et forte.
L’éclat de ce pèlerinage rejaillit sur ma vie quotidienne puisque j’essaie, du mieux que je peux, d’entretenir au quotidien ces rendez-vous précieux avec Jésus qui m’ont tant fait du bien aux JMJ et par le passé et que j’ai cités plus haut.
Je voudrais noter simplement que Dieu se manifeste réellement dans tout notre quotidien et en notre prochain, nos amis, nos collègues, notre famille… et qu’il faut être attentif à sa présence discrète, mais douce, réconfortante, vivifiante…
Dieu n’agit pas seulement dans l’extraordinaire, mais il nous rejoint dans l’ordinaire et le quotidien de nos vies : ne cessons pas de l’accueillir et de lui partager ce que nous vivons.
Témoignage de Côme, 20 ans, étudiant en droit.
- Pourquoi aller au JMJ :
On vit avec la foi depuis petit, on veut voir
On peut partir avec des amis cathos, s’en faire des nouveaux
Pour continuer à chercher l’essentiel
- Avec qui je suis parti au JMJ ?
Je suis parti avec l’Emmanuel, ayant l’habitude d’aller à la paroisse St-Nizier.
- Où sommes-nous passés ?
Dans le sanctuaire de Loyola, à San Sebastiano, Coimbra, Fatima et en fin arrivée a Lisbonne, dans un autre monde !
- Les découvertes :
Au début, on est déstabilisé, car c’est un mélange de solitude, et de monde. Mais, en même temps, toutes les 2 heures, on croise des amis dans la ville.
Beaucoup d’échanges, d’abord entre français, mais aussi avec tous les autres jeunes. On fait l’expérience des discussions en profondeurs. On est tous là pour recevoir et partager cet essentiel, pas forcément le silence, mais y a l’ambiance !
J’avoue avoir préféré les petites messes, et les petits témoignages.
Une chose qui m’a marqué le plus de Fatima, c’est le sourire de tous ces jeunes.
- Place des jeunes dans l’église
Je trouve qu’elle est assez énorme, je l’ai vu dans ma vie : choix de grandir et de la faire grandir…
Personnellement par rapport aux JMJ : beaucoup de jeunes étaient d’abord dans une démarche de partir avec des amis avant la dimension spirituelle. Pour les autres et par exemple, pour moi, c’est d’annoncer cette joie à la faculté, dire que ça existe ! Les jeunes ont beaucoup de questions à ce sujet.
Donc aller à la messe… Mais c’est aussi être simplement chrétien et prier tous les jours !
Une citation : « J’avais l’habitude de croire que la prière change les choses, mais maintenant, je sais que la prière nous change et que nous changeons les choses. » Mère Teresa
Témoignage de Bertille, 20 ans
Je m’appelle Bertille, j’ai 20 ans et je suis parti au JMJ avec la paroisse.Tout d’abord, au nom de tous les jeunes de ma route, je tenais à remercier tous les paroissiens qui ont acheté des bières, nous permettant de financer grandement nos JMJ.
La première semaine des JMJ a été pour moi la plus intense spirituellement. Nous étions au nord du Portugal et il nous a été donné de vivre en diocèse de beau moment de formation, de prières, d’enseignements, et des belles veillées, notamment une veillée d’adoration qui m’a particulièrement touchée. Nous avons aussi eu la chance de pouvoir d’aller Fatima.
La deuxième semaine, nous étions situées à quarante minutes de bus de Lisbonne. Nous y arrivions qu’à 15h, ce qui nous empêchait de vivre les propositions faites pour les jeunes Français. C’était frustrant au début, mais finalement cela m’a permis de vivre des beaux moments de fraternité et de rencontre, particulièrement durant les trajets en bus, où j’ai eu les discussions les plus belles et les plus profondes de mes JMJ.
Le week-end final était extraordinaire. De là où j’étais avec le groupe de Lyon pendant la journée, je pouvais voir des milliers de jeunes traverser un pont pour rejoindre leur zone, c’était vraiment impressionnant. Cette image m’a accompagné tout le week-end, notamment dans les moments de prière où j’ai réalisé combien nous étions à prier, ensemble, autour du pape.
Grâce à mon responsable de route, durant ces JMJ, j’ai pu être au service pour les jeunes de ma route en étant chef de fraternité, et j’ai trouvé cela très précieux de pouvoir donner un peu, et ne pas simplement recevoir.
J’ai retenu plusieurs choses de ces JMJ,
⁃ La première, c’est que l’adoration devait tenir une plus grande place dans ma vie.
⁃ La deuxième, c’est que je devais trouver un accompagnateur spirituel.
⁃ Et la dernière, c’est que je devais plus lire la bible.
Ces JMJ ont été vraiment incroyables autant par les moments de joie, de services, de communion et de prières avec ces jeunes du monde entier, me rappelant combien l’église est belle et vivante !